Ces animaux ressemblent fort aux Runcinia grammica européennes. Ils portent comme elles une belle carène où sont distribués les yeux, leur abdomen est bordé de stries rougeâtres et leurs deux pattes avant sont longues. Ils sont simplement un peu plus allongés d'une façon générale, pattes, céphalothorax et abdomen. |
Cette espèce montre une fine ligne blanche sur le céphalothorax et l'abdomen qui lui a donné le nom de albostriata qu'elle a longtemps porté avant de reprendre le nom de sa première description. Le mâle est assez proche de la femelle, petit avec de très longues pattes antérieures qui le déséquilibrent pas mal. |
La Femelle
|
|
|
|
|
Ces animaux que l'on trouve dans la végétation de Jakarta ressemblent pas mal à notre Runcinia grammica. C'en est une version plus svelte avec d'immenses pattes I et II pour des femelles.
D'où proviennent donc ces adaptations qui produisent encore une bête à l'esthétique si soignée, ici un style géométrique souligné par la carène rectiligne et dorée du bloc oculaire?
Runcinia insecta s'est longtemps appelée Runcinia albostriata pour la fine ligne blanche qui parcours son céphalothorax puis son abdomen - elle a dû récupérer son nom original. On lui remarque aussi les deux taches brunes postérieures.
|
|
|
|
|
|
|
Ces deux vues montrent l'étendue des pattes antérieures et le détail des leurs épines. C'est la posture de chasse de l'animal destinée à favoriser la prise des proies passant à proximité. |
Le Mâle
|
|
|
|
|
Magnifique petit mâle, réplique de la femelle avec un corps plus petit et des pattes plus longues encore. Les taches noires sont bien présentes sur l'abdomen (ce sont les sigilles) de même que les deux petits traits postérieurs. Mais la fine ligne blanche axiale de la femelle ne se devine plus que sur l'abdomen. |
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
Ces longues pattes lui sont bien encombrantes pour se déplacer, mais elles prennent tout leur sens quand il s'agit de s'approcher des femelles... |
On remarque bien sûr la très belle carène oculaire qui j'imagine fait partie des signaux de reconnaissance de la femelle, et puis le petit cil isolé situé juste derrière les yeux arrières externes... Ses pédipalpes restent discrets. |
|
| |
|
|
|
| Voici une autre forme du mâle moins soft, aux traits plus tranchés. Les détails ont disparu mais on voit le départ de la ligne blanche axiale du céphalothorax. Il s'agit probablement un animal plus âgé et dont l'abdomen est plus rétréci... |
|
